Franck lopvet bras croises
Franck lopvet bras croises
Franck lopvet bras croises

LA PRATIQUE

élargir son regard sur sa vie

3 Fondamentaux

Nos croyances — Notre lignée — Le rôle de l’autre

Franck Lopvet explore le pouvoir que nous avons sur notre vie en examinant les mécanismes de nos productions semi-conscientes. Il propose de voir notre lignée comme une équipe répartie dans le temps et de prendre notre part pour soulager nos ancêtres. Il encourage également à abandonner la certitude que ce qui nous arrive vient des autres, et à utiliser l’Autre comme un vecteur pour découvrir ce que nous ne connaissons pas de nous-mêmes.

Nous vivons dans un monde où ce que nous croyons devient vrai. Toutes les situations que nous vivons sont en partie le fruit de nos productions semi-conscientes, ce qui implique que nous avons un certain pouvoir sur notre vie. Franck Lopvet propose d’explorer les mécanismes de ce pouvoir et de montrer comment l’utiliser.

« Nous héritons de notre lignée : de ressources et de charges. Plutôt que de me sentir victime de ma lignée, je me vois faire partie d’une équipe répartie dans le temps. Je suis conscient de ce que mes ancêtres ont vécu et dû dépasser pour que je sois là, vivant. Je suis prêt à les soulager et à prendre ma part. »

« L’Autre est le vecteur grâce auquel je peux passer pour découvrir ce que je ne connais pas de moi. J’ai abandonné la certitude que ce qui m’arrive vient des autres.»

Clé de voûte de la théorie de Franck

La matérialisation de nos parts non-conscientes

Franck Lopvet explique que nous dégageons une énergie qui crée une atmosphère autour de nous, influençant nos interactions avec le monde. Cette atmosphère est créée par nos aspects conscients et inconscients, qui peuvent être rendus conscients grâce à nos expériences. Nos réponses aux situations sont influencées par des émotions passées non pleinement ressenties ou vécues, créant une sélection personnelle de la réalité. Cependant, chaque situation offre l’opportunité de sortir de nos souffrances et d’élargir notre vie.

L’atmosphère que nous créons

« Il est communément admis que nous avons des désirs et des aspects inconscients à l’œuvre. Je crois qu’une énergie se dégage de nous, indépendamment de notre volonté, et qu’elle est perçue par les autres, créant une atmosphère autour de nous. »

Conséquence

« Autour de moi se déploie une ambiance qui reflète ma façon d’agir, mon sentiment de sécurité, ce que je cache ou montre, et mon état d’esprit. Cette atmosphère est présente autour de chacun d’entre nous et semble être perçue par les plantes et les animaux. »

Idée principale 1

« L’atmosphère qui se déploie autour de moi influence mes interactions avec le monde quelles soient perçues comme négatives ou positives. Je crée et attire des expériences, des échanges et des rencontres en fonction de l’énergie que je dégage. Mes expériences sont la matérialisation de mes aspects non-conscients, que j’ai alors l’opportunité de rendre conscients. »

Idée principale 2

« La réponse que je donne aux situations que je rencontre est influencée par des émotions passées non pleinement ressenties ou vécues, dont une partie est devenue non-consciente. »

Une sélection du réel

« Cette logique conditionne le filtre à travers lequel je perçois la réalité. Selon l’atmosphère que je crée et l’énergie qui se déploie autour de moi, je vais plutôt sélectionner certains types d’expériences plutôt que d’autres, créant une réalité totalement personnelle. »

Notre liberté réside ici

« Chaque situation rencontrée offre l’occasion de sortir de nos souffrances et d’élargir notre vie. Tout dépendra de la réponse que nous serons en mesure d’apporter. »

 
 
 

3 Partis pris

Sur la spiritualité, le développement personnel, la quête de réussite.

Franck Lopvet aborde la spiritualité en rejetant l’idée d’une entité qui aurait un avis sur lui. Il critique la quête de développement personnel qui repose sur l’idée que l’on doit devenir quelqu’un de mieux et considère que travailler sur soi, c’est nourrir le problème. Enfin, il remet en cause l’idée que la réussite matérielle mène automatiquement à des sentiments agréables et souligne que la quête de réussite vise souvent à vaincre la vie pour ne pas avoir mal.

Sur la spiritualité et la religion

« Je ne pense pas que la vie veuille quelque chose pour moi ; notre expérience est beaucoup plus libre que ça. »

« Je n’arrive pas à souscrire à l’idée que quelqu’un, une entité physique ou non physique, visible ou invisible, qui ait des petites tablettes et un avis sur moi ou qui veuille quelque chose pour moi. »

« En conséquence, je ne pense pas que si les choses se font, c’est qu’il fallait que ça se fasse. Si ça ne se fait pas, c’est qu’il ne fallait pas que ça se fasse. »

Sur les limites du développement personnel

« Le moteur du développement personnel, c’est : “je vais devenir quelqu’un de mieux, subodore que ce que je suis ne convient pas.” »

« Chercher le développement personnel qui a comme moteur “ce que je suis ne convient pas”, c’est prendre le truc à l’envers. »

« Tu peux développer tout ce que tu veux, le fond que tu es, censé être accepté, finit juste en déni. »

« L’idée qu’il suffit de regarder quelque chose pour que ça disparaisse (Je sais pourquoi j’ai vécu ça et ça y est je suis passé à autre chose) est un problème typique du développement personnel. »

« Au contraire, je considère que travailler sur quelque chose c’est le nourrir, c’est le faire exister. »

Sur la quête de réussite (vouloir réussir sa vie)

« Il existe une situation matérielle qui débouche automatiquement sur des sentiments agréables. »

« On cherche des sentiments agréables, de sécurité, de reconnaissance, de réalisation, etc. »

« On est à la quête de sentiments. Donc l’idée de réussite dans la quête de sentiments est parfaitement légitime. »

« Ce que je remets en cause ? C’est que l’idée même de cette quête de réussite aboutisse à ces sentiments. »

« Car qu’est-ce qui est en dessous de l’idée de réussite ? C’est vaincre la vie avec pour finalité : ne pas avoir mal. »

3 Postulats fondateurs

Croyances — Perspectives non conscientes — Sentiments

Étant donné que les 15000 personnes qui sont venues voir Franck avaient déjà des dizaines d’années de démarches spirituelles et/ou de développement personnel derrière elles, il peut être judicieux de remettre en question ces démarches en considérant d’autres postulats pour expliquer pourquoi nous vivons ce que nous vivons.
Franck Lopvet discute ici des croyances, de la façon dont notre vie est dirigée par des perspectives non-conscientes, et de l’importance des sentiments dans notre vie. Il souligne que les croyances remplacent souvent un vide et que les sentiments sont l’endroit le plus puissant chez nous, qui peut être modifié pour changer notre vie.

Le principe de croire / les croyances

« Croire, c’est décaler le pouvoir ailleurs. C’est emmener son pouvoir dans quelque chose d’instable, qui n’est pas à nous. »

« Je pense que les croyances sont créées pour remplacer le vide qui est en dessous. »

« Il y a les choses qu’on sait et il y a les choses qu’on croit dans le monde. Et les choses qu’on croit, elles sont toujours liées à un truc un peu mystérieux sur lequel il faut faire un pari. »

« Je veux échanger sur des questions de bon sens. »

Ce qui dirige notre vie

« Nous manifestons notre réalité mais depuis des perspectives non-conscientes. »

« Tout ce que je suis et que je ne sais pas que je suis, je vais en faire l’expérience physique, je vais en faire l’expérience sensorielle, je vais en
faire l’expérience sous forme de sentiments. »

« Je vais faire l’expérience physique de ce qui se déploie autour de moi. »

Une vie faite de sentiments

« Notre vie est faite d’une succession de sentiments. »

« L’endroit le plus puissant chez nous, c’est les sentiments et ce sont des trucs dont personne ne s’occupe. Lorsque je suis capable de modifier à l’envie mes sentiments, comment je me sens, je change de vie autant que je veux. »

« L’idée est de se rappeler que ce que l’on observe de la matière n’est pas ce qui déclenche des sentiments en nous. Sinon, on finit par penser que si on a une certaine voiture, une certaine maison, un certain conjoint, alors on doit ressentir certains sentiments. On est très étonné quand on réunit tous ces paramètres extérieurs et qu’on se rend compte que finalement, les sentiments ne sont pas là. Le décor et les paramètres extérieurs ne déclenchent pas de sentiments en nous. »

Laissez-vous inspirer

Retrouvez dans la Newsletter d’Arnaud des extraits de la pensée de Franck et des entretiens avec des personnes qui ont appliqué ses idées et ce que ça changé dans leur vie.

La quête de 3 trésors

La rencontre avec soi — Guérisons de mémoires — Se créer

Dans cette partie, Franck Lopvet explique comment la vie est le résultat de notre propre interprétation de la réalité, comment nous pouvons guérir notre mémoire émotionnelle cellulaire en nettoyant régulièrement nos filtres émotionnels, et comment chaque scène de notre vie nous permet de choisir comment nous allons percevoir les choses et répondre aux gens, nous permettant de nous reconstruire et de devenir une personne nouvelle.

La rencontre avec soi

« Je considère que la vie est le résultat de ma filtration de la réalité pour créer ma propre version du réel. J’ai accès à des sources d’information incroyables sur ma propre identité. J’ai découvert de nombreuses facettes de moi-même qui étaient cachées car inconscientes, comme mes modes de fonctionnement, mes enregistrements, mes forces et mes faiblesses. Dans chaque situation, il y a la possibilité de découvrir un petit morceau de soi qui était simplement caché dans le décor. J’ai pris plaisir à agrandir ma conception de moi-même, à devenir multiple, à sortir de l’aspect monolithique de « je suis comme ça et pas autrement. »

Capacité à guérir ma mémoire émotionnelle cellulaire

« Les scènes observées ont une charge émotionnelle : Le deuxième trésor que j’ai découvert est que les scènes que j’observe dans la vie ont toutes une charge émotionnelle. J’ai compris que si je voulais vivre des changements, rencontrer de l’inconnu et de l’incongru, vivre de nouvelles expériences et aventures, je devais éviter de rester dans la même boucle où seuls les décors changent, mais où les sentiments demeurent. Pour cela, je dois simplement nettoyer régulièrement les filtres à travers lesquels je perçois la réalité. Pour moi, c’est la clé. Il s’agit d’accepter d’être touché par ce qui me touche, chaque fois que nécessaire. Je ne me précipite pas. »

Se créer par la réponse apportée aux scènes de notre vie

« Chaque scène me permet, selon la réponse que j’apporte, de choisir comment je vais percevoir les choses, comment je vais répondre aux gens et comment je vais vivre ma vie. Cependant, je n’ai la liberté de répondre que lorsque mon ressort émotionnel est détendu. Si je suis plus détendu, alors j’ai la possibilité d’adopter de nouvelles attitudes face à de nouvelles situations dans la vie. Cela me permet de me reconstruire et de devenir une personne nouvelle. »

Quel est notre pouvoir de choix ?

Réapprendre à répondre aux situations de la vie

Une question à se poser : « Ai-je parfois le sentiment de me retrouver constamment dans les mêmes boucles où le décor change mais les sentiments et les impressions restent ? »

Discussion imaginaire

Quel est le point de départ ?

Ce que tu es, convient.
Quel est le vrai truc à maîtriser ?
Ce sont les sentiments.
Pourquoi ?
Parce qu’une vie est faite d’une succession de sentiments.
Comment faire ?
Les sentiments se maîtrisent quand on renoue avec le choix.
Le choix de quoi ?
Le choix de ma réponse à chaque situation rencontrée.
Comment ?
Je me rends compte que j’ai pris la vie d’une certaine manière.
Et alors ?
Je n’ai plus le choix de mes réactions, dictées par mes émotions non vécues.
Comment faire ?
Il ne faut pas que mon monde émotionnel m’emmène tout le temps à voir le monde de la même manière.
Quel est le cœur du sujet ?
Les boucles et comment en sortir.
Ça change quoi, une fois compris ?
Les pensées des autres ne sont plus vécues comme un danger pour moi. Lorsqu’on est dans une circonstance, le choix de nos sentiments reste encore disponible. On ne peut me forcer à me sentir bien ou mal.